Ressources pour élèves en quête d'outils pour prendre leur envol...

15/04/2011

Fiche utile pour réviser l'oral


Cette fiche-type peut constituer un outil intéressant pour travailler la méthode de l'oral.

Suggestion pour des révisions efficaces :
- par groupe de 3 ou 4, choisir un texte, support d'une lecture analytique
- travailler individuellement pendant 30 min selon une problématique définie
- passé ce temps de préparation, l'un s'exécute pendant 10 minutes tandis que les autres jouent le rôle de l'examinateur grâce à la fiche comportant le barème (cf. oral blanc de mars)
- le ou les examinateurs peuvent ensuite ouvrir le dialogue comme lors de l'entretien.

Cela présente l'intérêt de vous confronter à l'exercice de l'oral et vous pouvez, de cette manière, vous conseiller réciproquement sur vos points faibles et vos points forts.

INTRODUCTION

1)    présenter l’œuvre


2)    présenter le passage et son intérêt











Lecture du texte

3) Rappel de la problématique
4) annonce des axes de lecture

Axe 1


a)      

b)     

Axe 2


a)      

b)     

Conclusion


1)     bilan
2)     réponse au projet de lecture
3)     élargissement















Lecture cursive - séquence 4

Nouveauté à noter :
Pour la lecture cursive de séquence 4, je vous propose toujours Lettres portugaises de Guilleragues (1669) (voir message précédent en cliquant ici).

J'ajoute à cette possibilité Dom Juan de Molière (1665) que vous pourrez facilement vous procurer.
Vous avez donc désormais le choix entre ces deux oeuvres !

La première est un roman épistolaire "à une seule voix" tandis que l'autre traite théâtralement la question du libertinage. 

Bonne lecture !

DM 213 - pour le lundi 02/05/11


Ecriture d'invention en guise d'introduction et de page de garde à notre nouvelle séquence
"Bonheurs de tout temps"

Imaginez sous forme de poème, de discours ou de dialogue
un texte qui développera votre conception du bonheur.

Barème pour l'évaluation :
1°) Respect d’une des trois formes :                                                                                                                           (5 points)
Poème : travailler la forme poétique (vers, rimes, vocabulaire, images et figures de style dont la métaphore, en particulier)
Discours : Identifier clairement un locuteur (celui qui parle) et un destinataire (celui à qui on parle) + montrer une force de conviction, la construction d’un plan rigoureux
Dialogue : Identifier clairement les deux locuteurs (ceux qui parlent) + composer un échange qui montre à part égale une force de conviction + un dialogue qui s’enchaîne de façon logique, un échange d'arguments  (pas de confusion avec le dialogue de théâtre)
  
2°) Texte qui reste conforme au sujet (conception du bonheur)                                                                           (3 points)
3°) Nombre suffisant d’arguments et solidité des liens grammaticaux
(ou métriques) entre eux                                                                                                                                                 (5 points)
4°) Style et soin (grammaire, vocabulaire, orthographe)                                                                                         (3.5 points)
5°) Originalité et pertinence du propos  (éviter les clichés et soigner l'aspect littéraire)                                    (3.5 points)

10/04/2011

Fiche-mémo : les figures de style

Les figures de style
(Manuel NATHAN « Le méthode et techniques », pp.424-428)

Type de figure
Nom de la figure
Exemple
Figures par analogie
- La comparaison 
Rapprochement de deux éléments avec outil de comparaison

La musique souvent me prend comme une mer.
Baudelaire
- La métaphore
Rapprochement de deux éléments sans outil de comparaison.

Je me suis baigné dans le Poème de la mer.
Baudelaire
- La métaphore filée      
Métaphore développée à travers plusieurs expressions d’un texte.

Le peuple se précipita dans l’escalier en secouant à flots vertigineux des têtes nues, des casques, des bonnets rouges, des baïonnettes et des épaules si impétueusement que des gens disparaissaient dans cette masse grouillante qui montait toujours comme un fleuve refoulé par une marée d’équinoxe, avec un long mugissement, sous une impulsion irrésistible. Flaubert
- ersonnification
Prêter des comportements ou des sentiments humains à un être inanimé ou à un animal.
La cathédrale explique tout, a tout enfanté et conserve tout. Elle est la mère, la reine, énorme au milieu du petit tas des maisons basses, pareilles à une couvée abritée frileusement sous ses ailes de pierre.
Zola
- L’allégorie
Présentation d’une idée abstraite sous une forme concrète.

Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. / Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant,/ Noir squelette laissant passer le crépuscule. Hugo
Figures de substitution ou de détour
- La métonymie 
Désigne une chose par un terme proche de la chose désignée.

Une voile à l’horizon
- La périphrase
Exprime par un groupe de mots ce qui pourrait l’être par un seul.

L’auteur de la Comédie humaine, pour Balzac
- L’antiphrase
Apparaît quand on exprime le contraire de sa pensée, sans laisser aucun doute sur sa véritable opinion.
Ne vous gênez pas !
Figures d’opposition
- L’antithèse
On rapproche deux mots de sens contraire à l’intérieur d’un vers ou d’une strophe, d’une phrase ou d’un paragraphe.
Présente, je vous fuis,
Absente, je vous trouve.
Racine
- L’oxymore
Relier étroitement dans la même expression deux termes évoquant des réalités contradictoires.
Le soleil noir de la mélancolie.
Nerval

- Le chiasme
On fait se suivre deux expressions contenant les mêmes éléments syntaxiques ou lexicaux et on intervertit leur ordre dans la seconde expression.
Ces murs maudits par Dieu, par Satan profanés…             
Hugo
Figures d’amplification ou d’atténuation
- L’hyperbole
Grossit la réalité évoquée          pour la rendre plus impressionnante.

Une mère aussi inflexible que soixante-treize administrations à casquettes de plomb. Rimbaud

- La litote
On se sert d’une expression qui en dit peu pour suggérer davantage.

Va, je ne te hais point. 
Corneille

- L’euphémisme
Atténuer le sens d’un mot en employant un autre mot ou une autre expression.

« s’éteindre » pour mourir
Figures d’accumulation ou d’insistance
- Le parallélisme
Répétition de la structure d’une phrase.


Il n’y a que le monde qui reste. Il n’y a que le temps qui dure.          
Diderot

- L’anaphore
Répétition d’une même expression en tête de vers, de phrase, ou de paragraphe.
Tout s’anéantit, tout périt, tout passe.                     Diderot


- La gradation
Succession de termes d’intensité croissante ou décroissante.

Je me meurs, je suis mort, je suis enterré.                            Molière


Fiche - écrit : méthode pour la question introductrice

LES  QUESTIONS SUR CORPUS

Instructions officielles :
« Une ou deux questions portant sur le corpus et appelant des réponses rédigées peuvent être proposées aux candidats. Elles font appel à leurs compétences de lecture et les invitent à établir des relations entre les différents documents et à en proposer des interprétations » 

Critères d’évaluation :

La réponse est construite et bien organisée.
Phrase d’introduction, développement, phrase de conclusion 
Les relations entre les textes sont clairement effectuées

Les maîtres-mots pour réussir l'exercice :
Organisation
Concision
Exemples
Rédaction

La réponse doit être courte : une demi- page, une page au plus.
Il faut aller à l’essentiel et surtout répondre à la question posée.
But : prouver des qualités de lecture et de compréhension ; utiliser des connaissances. 
Le  vocabulaire est  juste et précis : il permet d’énoncer les idées importantes en peu de mots.

La réponse est argumentée.
Elle s’appuie sur des éléments  observés dans les textes, choisis avec soin . Il faut donc citer le texte mais ne citer que ce qui est nécessaire ; les citations sont courtes.

La rédaction est soignée.
Tout est bien rédigé.  Pas de tirets, pas de style télégraphique. Usage des guillemets  pour les citations. Orthographe correcte. Désignation habile des  textes  (auteur, œuvre) Expressions maladroites «  texte A, texte B, 1 ou  2 » à proscrire absolument.

09/04/2011

Fiche - oral : Inventaire des problématiques (mars 2011)

  Supports Problématiques
Séq 1 : Fables, Jean de La Fontaine « Le Loup et le Chien » Comment cette histoire mettant en scène deux animaux fait-elle réfléchir sur la condition humaine ?
En quoi ce récit illustre-ti-il une réflexion morale ?
En quoi ce texte est-il argumentatif ?
Comment se met en place la morale de cette fable ?
En quoi s’agit-il d’un apologue ?
La stratégie argumentative du chien est-elle efficace ?
« Les Animaux malades de la peste » Analysez la portée critique de cette fable.
Montrez comment, grâce à l’art de la fable, La Fontaine critique le pouvoir royaliste.
Quelle est la morale de cette fable et comment se met-elle en place ?
En quoi cette fable est-elle le reflet d’une société ?
« La Chauve-souris et les deux Belettes » Cette fable est-elle destinée aux adultes ou aux enfants ?
Comment La Fontaine utilise-t-il l’art de la fable pour donner une leçon aux hommes ?
En quoi cette fable est-elle un apologue ?
Montrez que La Fontaine utilise dans ce texte les règles du classicisme : plaire et instruire.
Quelle est l’originalité de ce texte ?
Séq 2 : Arthur Rimbaud « Ma Bohème » Quelle image donne ce poème de la jeunesse et de la nature ?
Montrez que, dans ce poème, le poète possède une certaine liberté.
Ce poème n’évoque-t-il qu’une simple fugue ?
Quelle image de la nature l’auteur prône-t-il dans ce poème ?
Quelle image du poète Rimbaud veut-il donner dans ce poème ?
Quelle vision du monde le poète propose-t-il ?
Comment définissez-vous le personnage qui apparaît dans ce poème (le « je ») ?
« Le Dormeur du val » Quelle image de la nature apparaît dans ce poème ?
Etudiez la progression dramatique de ce poème.
Comment Rimbaud met-il en valeur le thème de la nature dans ce poème ?
«  Voyelles » En quoi ce poème est-il un pont entre la modernité et la tradition, innovation poétique ?
Montre que ce poème met en lumière la façon dont Rimbaud considère son art.
"Fleurs" En quoi ce poème est-il « étonnant » ?
Séq 3 : Britannicus, Jean Racine I, 1:la scène d’expo. En quoi s’agit-il d’une scène d’exposition ?
Les principes formulés par Boileau pour un scène d’ouverture sont-ils respectés ?
II, 6 : la scène à témoin caché Comment comprenez-vous la relation entre B. et J. dans cette scène ?
En quoi cette scène est-elle tragique ?
Analysez la manière dont est soulignée l’incompréhension de B. dans cette scène.
Quels sont les caractères qui se révèlent dans cette scène et comment ?
V, 5 : le récit de la mort de B. Qu’est-ce qui caractérise le récit de la mort de B. ?
En quoi la mort de B. est-elle tragique ?
Que met en lumière ce passage sur les personnages ?
V, 8 : la scène finale En quoi ce dénouement est-il caractéristique d’une tragédie classique ?
Qu’est-ce qui caractérise le dénouement de cette scène ?
Montrez que le dénouement est tragique.
     
     

01/04/2011

Après l'effort, le réconfort... avant de reprendre les armes !

Bonjour à tous,

J'espère que ce moment de l'oral blanc, s'il ne s'est pas bien passé pour chacun d'entre vous, a été le moment d'une prise de conscience de la nécessité de poursuivre le travail jusqu'au jour J ainsi que le moyen d'apprécier vos points faibles et vos points forts !

Si vous ne pensez pas encore activement à la séquence 4 fondée sur l'oeuvre intégrale Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, je compte sur vous néanmoins pour avoir commencé la lecture du roman afin que les premières séances de la semaine à venir soient efficaces. Nous démarrerons immédiatement par une lecture analytique.

Je ne maintiens pas le suspens plus longtemps et vous indique d'ores et déjà quelle est la lecture cursive obligatoire pour cette nouvelle séquence : pour vous ménager un peu, j'ai choisi un court roman épistolaire, dû à Guilleragues, intitulé Lettres portugaises.

Trois possibilités s'offrent à vous :
- acheter le livre
- imprimer le texte intégral disponible sur Wikisource en cliquant ICI
- écouter la version audio (en ligne ou en téléchargement pour l'Ipod) en cliquant

Petit avant-goût des réjouissances à venir :
Les Lettres portugaises, d’abord publiées anonymement sous le titre Lettres portugaises traduites en français par Claude Barbinà Paris en 1669 comme la traduction de cinq lettres d’une religieuse portugaise à un officier français, sont une œuvre dont la majorité des spécialistes pense qu’il s’agit d’un roman épistolaire dû à Guilleragues. Avant d’être considérées comme une œuvre de fiction attribuée à Guilleragues, les lettres ont été souvent attribuées, jusqu’au xxe siècle, à une religieuse franciscaine du xviie siècledu couvent de Beja au Portugal, du nom de Mariana Alcoforado (1640-1723), censée écrire à son amant français, le marquis de Chamilly, venu au Portugal combattre du côté des Portugais dans leur lutte pour l’indépendance face à l'Espagne, de 1663 à 1668.
Notice Wikipedia

Bonne dégustation !